PALMARÈS du 16ème Festival
BY du grain à démoudre IN Festival de cinéma On 27 janvier 2016
Dans le cadre de la compétition de films du festival de cinéma Du Grain à Démoudre (Gonfreville-l’Orcher, Normandie, France) le jeune réalisateur canadien Andrew Cividino (32 ans) a été doublement récompensé pour son premier long métrage, Le Géant endormi (Sleeping Giant), décrochant le prix du meilleur long métrage du Grand Jury et des jeunes cinéphiles.
Les mots du Grand Jury de l’édition 2015
Le Grand Jury constitué cette année par les jeunes organisateurs du festival Du Grain à Démoudre se composait de cinq personnalités issues du monde du cinéma et de l’audiovisuel. A l’occasion de la cérémonie de remise des prix aux réalisateurs des films sélectionnés pour la compétition, le comédien Marius Colucci, s’exprimant au nom du Grand Jury, a salué « la grande qualité des films sélectionnés par les jeunes », soulignant « la pertinence des choix des jeunes, tant au niveau des sujets traités que des traitements narratifs et cinématographiques ». Ajoutant, concernant les films récompensés par le Grand Jury, que les votes s’étaient prononcés en faveur de Perrault, La Fontaine, mon cul (meilleur court métrage) en raison du sujet, rarement abordé, de l’illettrisme et de son traitement tout en simplicité et en émotion.
A propos du film Le Géant endormi, primé par le Grand Jury en tant que meilleur long métrage, Marius Colucci, au nom du Grand Jury, a souligné « l’extraordinaire jeu des très jeunes acteurs » et « l’étrangeté du climat que le jeune réalisateur Andrew Cividino a su créer, en restituant avec un talent déjà très présent les émotions, dont la violence, propres à l’adolescence ».
Le réalisateur Andrew Cividino, s’est quant à lui déclaré particulièrement heureux de voir son film remarqué et récompensé par un public de jeunes gens : « cela signifie pour moi que j’ai su atteindre la justesse que je recherchais dans ma manière de dépeindre des personnages adolescents ». Il a également expliqué que s’il avait choisi le Lac Supérieur comme décor de son film, c’est que ce paysage entrait parfaitement en résonance, selon lui, avec le thème abordé « parce que ce lac se comporte davantage comme un océan, et incarne en cela tout à la fois la vitalité, l’énergie, l’imprévisibilité qui caractérisent l’adolescence ». C’est en outre un lieu où le réalisateur lui-même, dans sa jeunesse, a eu l’occasion de passer plusieurs étés.
Rédaction : Claire Boucher – Attachée de presse Du grain à démoudre
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